Tranquillité Marronniers, je demande une réunion de crise au Préfet

Tranquillité Marronniers, je demande une réunion de crise au Préfet
il y a 4 ans - La Ville

Depuis le début de la crise sanitaire, quelques individus peu scrupuleux ont décidé de ne rien respecter et font subir des nuisances quotidiennes aux habitants des Marronniers : des rodéos en scooter et moto, des dégradations, des barbecues sauvages, des insultes... Comme l’été dernier, cette situation, qui dure, est inacceptable.

Les Fontainois qui vivent aux Marronniers, certains depuis longtemps, ont le droit de vivre tranquille.

Plusieurs élus locaux ont écrit la semaine dernière au Préfet, comme je l’avais déjà fait l’été dernier, comme je l’ai fait cette semaine encore, pour exprimer un sentiment commun : il faut reprendre en main l’ordre public, en appuyant notre action locale par des décisions nationales.

Car les communes, les collectivités et les partenaires agissent déjà. Nous mettons des moyens entre autres dans la prévention, la jeunesse, l’accompagnement social, la médiation, et dans un plan ambitieux de renouvellement urbain.

La crise sanitaire a certes ralenti certains services, ceux des forces de l’ordre, et même la justice. Mais nous ne découvrons pas la situation ! Depuis le déconfinement, le sentiment d’impunité semble s’installer peu à peu. Non, c’est incompréhensible et c’est intolérable.

Les gendarmes ont accentué leurs patrouilles sur le secteur. Des verbalisations ont été adressées, un véhicule immobilisé et un permis suspendu. Mais visiblement, ces sanctions ne suffisent pas, les faits continuent. Rien ne change.

Les forces de l’ordre doivent disposer de sanctions dissuasives. Le gouvernement annonce la mise en place d’un « plan de lutte contre les rodéos urbains » face à la recrudescence forte de ce phénomène partout en France. Comme d’autres maires, j’attends des mesures fortes, concrètes et rapides… et pas uniquement pour les rodéos. Je demande également une réunion de crise avec la préfecture, avec nos partenaires et les forces de l’ordre, dès que possible, pour évoquer de manière plus large la situation que nous vivons et trouver des solutions.

J’échange le plus possible avec les habitants des Marronniers. Si la situation ne change pas, ces Fontainois, certains là depuis plus de 30 ans, vont partir dès qu’ils le pourront. Nous aurons alors perdu un combat que nous menons depuis tant d’années. C’est un constat très dur, alors même que l’Etat a considéré il y a seulement 6 ans que les Marronniers n’était plus un quartier prioritaire.

Je ne peux pas accepter cela. Je continuerai à mobiliser toute mon énergie et mon équipe pour que des sanctions réelles s’appliquent, et qu’enfin cette situation cesse.

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